Malgré la Première Guerre mondiale, les Parisiens ont continué d’apprécier l’art et l’amusement sous toutes ses formes. Le peuple aimait la fête, non seulement pour s’amuser, mais surtout pour supporter la guerre et pour se consoler des horreurs de ces affrontements qui ont mis en péril la réputation de l’armée française.Les Parisiens profitent pleinement de la belle époque et tend déjà à rejoindre les années folles. L’histoire de Paris a pris une autre tournure.
Des musiques folles aux ambiances fougueuses
Quand la guerre est finie, les jeunes générations souhaitent un nouveau monde. Le jazz, la radio, les danses et les sports font désormais partie du quotidien des habitants. La ville a connu également une importante croissance économique grâce à l’apparition de différentes industries, dont l’électroménager. L’individualisme a dominé l’utopie positive du XIXe siècle, et les tons littéraires ont été conduits par Marcel Proust et André Gide. Le surréalisme d’André Breton tente également d’influencer la vie des Parisiens. L’Art Déco a pris la place de l’Art nouveau qui a disparu avec la guerre.
Montmartre : au coeur de la folie
Montparnasse et Montmartre sont devenus les lieux les plus célèbres de la ville. Ils étaient devenus des lieux de prestige. Ses beaux cafés et ses salons foisonnent dans la ville. Le plus réputé est celui des Gertrude Stein rue des Fleurus. Montmartre était devenue un important lieu de rencontre intellectuelle. Il est dominé par la modernité, que l’écrivain américain Henry Miller a surnommée « le nombril du monde ».
La rive gauche de la Seine vit également sous l’influence de l’art et des lettres, dont les tendances se sont confirmées pendant les années 1920. De nombreux créateurs se sont installés dans la capitale et avaient des teints sur les places du cabaret et les grandes brasseries de la ville.
La poésie: une philosophie de vie très appréciée
Cette année était également l’année de l’avant-garde surréaliste. La poésie a fait son apparition sur la scène. La ville fait la connaissance d’André Breton, de Louis Aragon, de Paul Eluard, et de Robert Desnos. Elle a également découvert les œuvres des artistes peintres comme Max Ernst, Joan Miro, et Francis Picabia. La sculpture et la cinétographie ont également trouvé leur place dans la vie des habitants, sans oublier l’influence des États-Unis qui a fait découvrir la France de nouvelles cultures. Le jazz occupait la vie populaire parisienne surtout en 1925 avec la Revue nègre qui avait eu lieu sur les Champs-Élysées. Joséphine Baker chauffait tous les cabarets de la ville avec le charleston. Elle était devenue l’étoile montante de la musique noire et elle est heureuse de dandiner sous les rythmes enthousiastes et endiablés du jazz.